Premièrement,les types de cathéters urinaires et le principe de fonctionnement
Les cathéters urétraux peuvent être classés en différents types en fonction du matériau, de la conception et de l'usage, notamment:
Cathéters à usage unique : couramment utilisés pour la prise en charge temporaire pendant une intervention chirurgicale ou une rétention urinaire aiguë, et jetés après utilisation pour réduire le risque d'infection.
cathéters intermittents : pour les patients souffrant de dysfonctionnement de la vessie, comme ceux souffrant de lésions de la moelle épinière, qui nécessitent une auto-insertion et un retrait réguliers pour faciliter la vidange de la vessie.
cathéters à demeure (tubes à ballonnet cathétérisés) : avec une conception à ballonnet qui est fixée par gonflage après insertion dans la vessie, pour les patients qui nécessitent un cathétérisme continu, comme ceux de l'unité de soins intensifs ou pendant la convalescence postopératoire.
cathéters en silicone et cathéters en latex : selon le matériau, les cathéters en silicone sont plus souples, biocompatibles et adaptés à une utilisation à long terme, tandis que les cathéters en latex sont moins coûteux mais peuvent provoquer des réactions allergiques.
Comment ça marche : le cathéter est inséré dans la vessie par l'urètre pour aspirer l'urine hors de la vessie et réaliser la vidange de la vessie. Le ballon du cathéter à demeure est gonflé dans la vessie pour empêcher le cathéter de glisser et assurer un drainage continu.
Deuxièmement,les applications cliniques
Les cathéters urétraux sont largement utilisés dans divers scénarios médicaux, notamment:
Prise en charge de la rétention urinaire : en cas de rétention urinaire aiguë, le cathéter permet de soulager rapidement la pression vésicale et d'éviter le risque de rupture de la vessie.
pendant la chirurgie : les cathéters sont utilisés pendant la chirurgie pour surveiller le débit urinaire, évaluer la fonction rénale et prévenir les lésions de la vessie pendant la chirurgie.
Soins intensifs : les patients gravement malades peuvent nécessiter une surveillance continue du débit urinaire et de la pression vésicale, et les cathéters offrent un moyen non invasif de le faire.
Gestion des maladies chroniques : pour les patients atteints de maladies chroniques présentant un dysfonctionnement de la vessie, les cathéters deviennent un outil important pour la gestion quotidienne afin de les aider à maintenir une vie normale.
Troisièmement, précautions à prendre pour le patient
hygiène : avant d’utiliser la sonde, les mains et la zone autour de l’urètre doivent être soigneusement nettoyées pour éviter toute infection.
lubrification : l’utilisation de lubrifiants hydrosolubles réduit l’inconfort et le risque de blessure lors de l’insertion.
remplacement régulier : les sondes à demeure doivent être remplacées régulièrement pour éviter les infections liées aux sondes et les complications des voies urinaires.
Surveillance : observer les changements de couleur, de volume et d’odeur de l’urine et signaler rapidement toute anomalie.